Des milliards de rêves ruissellent chaque nuit, enfouis quelque part. Ce sont des histoires, des images, des sons, des sensations, voire des inventions. « Le collectif Pourquoi Pas » recueille les rêves d’une nuit auprès des habitants d’un quartier. Il fabrique en direct et in situ les premiers assemblages de ces rêves. Un tissage inter-rêves s’organise et révèle une toponirie (rêves liés au lieu). Installations, courts métrages et performances livrent ces présences invisibles à l’œil nu.
Frank Beau est un chercheur. Il a longtemps exploré les nouveaux médias, l’Internet comme territoire d’expérimentation et d’aventure, les mondes virtuels comme frontière technologique et culturelle. Il observe également les phénomènes émergeants des environnements urbains. Après avoir collaboré au département de prospective de la R.A.T.P., il se consacre aujourd’hui à l’expérimentation d’écritures artistiques et au développement de projets mixtes liés à l’espace public.
En savoir +Depuis 2010, le polau-pôle arts.urbanisme accompagne Frank Beau et Le collectif Pourquoi Pas dans la création du projet Puits à Rêves, pluridisciplinaire et « poïélitique ». Une expérience publique a été menée lors de la Ville à l’État Gazeux en septembre 2011. Pendant une semaine, le quartier des petites Boucheries à Tours a été le terrain d’une expérimentation de mise en récits multiples d’une centaine de rêves