Le travail de Benoît Vincent est une analyse sensible et critique d’espaces et de lieux, une traduction esthétique d’une expérience subjective d’un territoire. De novembre 2018 à avril 2019, dans le cadre du projet Situer accueilli dans le laboratoire de création de l’agence régionale CICLIC, Benoît Vincent collecte de la « matière à fiction » à partir d’arpentages et de rencontres avec les populations des six « petites régions naturelles » : la Brenne, la Champagne berrichonne, le Chinonais, le Perche et le Val de Loire tourangeau ; ce dernier ayant été arpenté lors de la résidence au POLAU.
« En quoi tout roman est double ; non seulement le lecteur écrit le livre que l’auteur lui a lu une première fois, mais dans ce geste c’est aussi un paysage qui est chaque fois échafaudé et renouvelé, à la manière d’un décor de théâtre itinérant. »
Benoît Vincent, extrait de Situer [Exploration du Chinonais]
► 24/01/2019 (19h) | Apéritif de création et lecture publique. En savoir plus
► 24/06/2019 (19h) | Restitution du projet Situer, une fiction du territoire. En savoir plus
► La Brenne, Le Blanc : Menu Fretin
► Le Chinonais : De deux choses l’une
► Le Perche : Bonhomme de chemin
► La Beauce : Nom de Pays
► Le projet Situer
► Le site de Benoît Vincent
► Entretien avec Benoît Vincent par Johan Faerber pour Diacritik
► « Benoit Vincent, comme pas un » par Guenaël Boutouillet
► Journal de résidence : explorations et mises en fiction de Benoît Vincent
Auteur de Farigoule Bastard et GEnove (éditions Le Nouvel Attila), Benoît Vincent propose des traductions de territoires en inventant de nouvelles formes littéraires telle que l’autogéographie, mêlant journal et fiction. Pour ce faire, il fait dialoguer son métier de naturaliste, qui inventorie et nomme des réalités diverses, et sa pratique littéraire qui traduit de manière critique et poétique ces réalités.
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Sur une proposition de CICLIC, l’auteur est accompagné dans la découverte et la lecture des aspects naturels, paysagers et sociologiques de la Touraine. Le POLAU se propose également une réflexion sur les représentations artistiques des territoires et sur l’existence même des « régions naturelles ».
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